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Par MISS_TENNESSEE le 14 Mai 2015 à 02:48
Putain c'est trop con
Ce putain d'camion
Mais qu'est-ce qui foutait là
Putain de vie d'merde
T'as roulé dans l'herb'
Et nous tu nous plantes là
J'espère au moins qu'là-haut
Y'a beaucoup moins d'salauds
Tu nous laisses avec les chiens
Avec les méchants, les crétins
Sous un soleil qui brille moins fort et moins loin
J'voudrais m'blotir dans un coin
Avec Marius avec Romain
Pleurer avec eux jusqu'à la saint-glinglin
Putain j'ai la rage
Contre ce virage
Et contre ce jour-là
Où tu t'es vautré
Dir' qu'c'était l'été
Dans ma tête y fait froid
J'espère au moins qu'là-haut
T'as acheté un vélo
Lolita a plus d'parrain
Nous on n'a plus notre meilleur copain
T'étais un clown mais t'étais pas un pantin
Enfoiré on t'aimait bien
Maintenant on est tous orphelins
Putain d'camion putain d'destin, tiens ça craint
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Par MISS_TENNESSEE le 14 Mai 2015 à 02:37
Comme y’a eu Gainsbourg et Gainsbarre
Y’a le Renaud et le Renard
Le Renaud ne boit que de l’eau
Le Renard carbure au Ricard
Un côté blanc, un côté noir
Personne n’est tout moche ou tout beau
Moitié ange et moitié salaud
Et c’est ce que nous allons voir
Docteur Renaud, Mister Renard…
Renard est un sacré soiffard
Renaud est sobre comme un moineau
Quand Renaud rejoint son plumard
Renard s’écroule dans l’caniveau
Renaud se méfie des pétards
et du chichon qui rend idiot
Renard se les roule, peinard
Pour s’exploser le ciboulot
Docteur Renaud, Mister Renard…
Renaud s’efforce, c’est son boulot
D’écrire de jolies histoires
Pour séduire les gens, les marmots
Pour amuser, pour émouvoir
A la pointe de son stylo
Le Renard n’a que des gros mots
La parano et le cafard
N’lui inspirent que des idées noires
Docteur Renaud, Mister Renard…
Docteur Renaud, Mister Renard…
Renaud souffre de tous les maux
Qui accablent ce monde barbare
Il porte les croix sur son dos
Des injustices les plus notoires
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Par MISS_TENNESSEE le 14 Mai 2015 à 02:23
Paris, 14 avril
Ma vie est un exil
J'envie des jours tranquilles
A Clichy
Henri, volcan velours
Bandit au souffle court
J'écris la nuit, le jour
Tout mon amour
Mon amour
Là dans mon journal
[Renaud]:
{Refrain:}
Anaïs Nin à le diable au coeur
La douleur assassine
Anaïs Nin, Anaïs
Infiniment féminine
Anaïs Nin à le diable au coeur
La douleur assassine
Anaïs Nin,
Anaïs
[Romane]:
Miller
[Renaud]:
J'ai fuit le bruit des villes
La pluie est un exil
Elle coule des jours tranquilles
A Clichy
[Romane]:
Henri j'ai le coeur lourd
Du gris qui nous entourent
Je cris depuis toujours
Tout mon amour
Mon amour
Là dans mon journal
[Renaud]:
{au Refrain}
[Romane]:
Miller
J'ai froid le temps d'un taxi
Et me voila contre toi, Henry
Attend moi
Je te suis peut m'importe
Si parfois la nuit nous trahis
Enfer ou paradis
A prendre à l'interdit
[Renaud]:
L'interdit (L'interdit...)
[Renaud][Romane]:
Anaïs Nin à le diable au coeur
La douleur assassine
Anaïs Nin,
Anaïs
Infiniment féminine
Anaïs Nin à le diable au coeur
La douleur assassine
Anaïs Nin
Anaïs
Miller
Anaïs
Miller
Anaïs
Miller
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Par MISS_TENNESSEE le 13 Mai 2015 à 02:53
Femmes du monde ou bien putains
Qui, bien souvent, êtes les mêmes
Femmes normales, stars ou boudins
Femelles en tout genre, je vous aime
Même à la dernière des connes
Je veux dédier ces quelques vers
Issus de mon dégoût des hommes
Et de leur morale guerrière
Car aucune femme sur la planète
N’s’ra jamais plus con que son frère
Ni plus fière ni plus malhonnête
A part peut-être, Madame Thatcher
Femme je t’aime parce que
Lorsque le sport devient la guerre
Y’a pas de gonzesses, ou si peu
Dans les hordes des supporters
Ces fanatiques fous furieux
Abreuvés de haine et de bière
Déifiant les crétins en bleu
Insultant les salauds en vert
Y’a pas de gonzesse hooligan
Imbéciles et meurtrière
Y’en a pas, même en Grande-Bretagne
A part, bien sûr, Madame Thatcher
Femme je t’aime parce que
Une bagnole entre les pognes
Tu n’deviens pas aussi con quePour un phare un peu amoché
Ou pour un doigt tendu bien haut
Y’en a qui vont jusqu’à flinguer
Pour sauver leur auto-radio
Le bras d’honneur de ces cons-là
Aucune femme n’est assez vulgaire
Pour l’employer à tour de bras
A part, peut-être, Madame ThatcherFemme je t’aime parce que
Tu vas pas mourir à la guerre
Parce’ que la vue d’une arme à feu
Fait pas frissonner tes ovaires
Parc’que dans les ranges des chasseurs
Qui dégomment la tourterelle
Et occasionnellement les beurs
J’ai jamais vu une femelle
Pas une femme n’est assez minable
Pour astiquer un revolver
Et se sentir invulnérable
A part, bien sûr, Madame Thatcher
C’est pas d'un cerveau féminin
Qu’est sortie la bombe atomique
Et pas une femme n’a sur les mains
Le sang des Indiens d’Amérique
Palestiniens et Arméniens
Témoignent du fond de leurs tombeaux
Qu’un génocide c’est masculin
Comme un SS, un torero
Dans cette putain d’humanité
Les assassins sont tous des frères
Pas une femme pour rivaliser
A part peut-être, Madame Thatcher
Femme je t’aime, surtout, enfin
Pour ta faiblesse et pour tes yeux
Quand la force de l’homme ne tient
Que dans son flingue ou dans sa queue
Et quand viendra l’heure dernière
L’enfer s’ra peuplé de crétins
Jouant au foot ou à la guerre
A celui qui pisse le plus loin
Moi je me changerai en chien
Si je peux rester la Terre
Et comme réverbère quotidienJe m’offrirai Madame Thatcher
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