• Putain c'est trop con
    Ce putain d'camion
    Mais qu'est-ce qui foutait là 
    Putain de vie d'merde
    T'as roulé dans l'herb'
    Et nous tu nous plantes là

    J'espère au moins qu'là-haut
    Y'a beaucoup moins d'salauds

    Tu nous laisses avec les chiens
    Avec les méchants, les crétins
    Sous un soleil qui brille moins fort et moins loin
    J'voudrais m'blotir dans un coin
    Avec Marius avec Romain
    Pleurer avec eux jusqu'à la saint-glinglin


    Putain j'ai la rage
    Contre ce virage
    Et contre ce jour-là
    Où tu t'es vautré
    Dir' qu'c'était l'été
    Dans ma tête y fait froid

    J'espère au moins qu'là-haut
    T'as acheté un vélo

    Lolita a plus d'parrain
    Nous on n'a plus notre meilleur copain
    T'étais un clown mais t'étais pas un pantin
    Enfoiré on t'aimait bien
    Maintenant on est tous orphelins
    Putain d'camion putain d'destin, tiens ça craint 

     


    1 commentaire
  • RENAUDComme y’a eu Gainsbourg et Gainsbarre

    Y’a le Renaud et le Renard
    Le Renaud ne boit que de l’eau
    Le Renard carbure au Ricard

    Un côté blanc, un côté noir
    Personne n’est tout moche ou tout beau
    Moitié ange et moitié salaud
    Et c’est ce que nous allons voir

    Docteur Renaud, Mister Renard…

    Renard est un sacré soiffard
    Renaud est sobre comme un moineau
    Quand Renaud rejoint son plumard
    Renard s’écroule dans l’caniveau

    Renaud se méfie des pétards
    et du chichon qui rend idiot
    Renard se les roule, peinard
    Pour s’exploser le ciboulot

    Docteur Renaud, Mister Renard…

    Renaud s’efforce, c’est son boulot
    D’écrire de jolies histoires
    Pour séduire les gens, les marmots
    Pour amuser, pour émouvoir

    A la pointe de son stylo
    Le Renard n’a que des gros mots
    La parano et le cafard
    N’lui inspirent que des idées noires                                                

    Docteur Renaud, Mister Renard…
    Docteur Renaud, Mister Renard…

    Renaud souffre de tous les maux

     

     


    Qui accablent ce monde barbare
    Il porte les croix sur son dos
    Des injustices les plus notoires


    votre commentaire
  • [Romane]: 

    Paris, 14 avril 
    Ma vie est un exil 
    J'envie des jours tranquilles 
    A Clichy 
    Henri, volcan velours 
    Bandit au souffle court 
    J'écris la nuit, le jour 
    Tout mon amour 
    Mon amour 
    Là  dans mon journal 

    [Renaud]: 
    {Refrain:} 
    Anaïs Nin à  le diable au coeur 
    La douleur assassine 
    Anaïs Nin, Anaïs 
    Infiniment féminine 
    Anaïs Nin à  le diable au coeur 
    La douleur assassine 
    Anaïs Nin, 
    Anaïs 

    [Romane]: 
    Miller 

    [Renaud]: 
    J'ai fuit le bruit des villes 
    La pluie est un exil 
    Elle coule des jours tranquilles 
    A Clichy 

    [Romane]: 
    Henri j'ai le coeur lourd 
    Du gris qui nous entourent 
    Je cris depuis toujours 


    Tout mon amour 
    Mon amour 
    Là  dans mon journal 

    [Renaud]: 
    {au Refrain} 

    [Romane]: 
    Miller 

    J'ai froid le temps d'un taxi 
    Et me voila contre toi, Henry 
    Attend moi 
    Je te suis peut m'importe 
    Si parfois la nuit nous trahis 
    Enfer ou paradis 
    A prendre à  l'interdit 

    [Renaud]: 
    L'interdit (L'interdit...) 

    [Renaud][Romane]: 
    Anaïs Nin à  le diable au coeur 
    La douleur assassine 
    Anaïs Nin, 
    Anaïs 
    Infiniment féminine 
    Anaïs Nin à  le diable au coeur 
    La douleur assassine 
    Anaïs Nin 
    Anaïs 
    Miller 
    Anaïs 
    Miller 
    Anaïs 
    Miller
     


    votre commentaire
  • Femmes du monde ou bien putains 

    Qui, bien souvent, êtes les mêmes 
    Femmes normales, stars ou boudins 
    Femelles en tout genre, je vous aime 

    Même à la dernière des connes 
    Je veux dédier ces quelques vers 
    Issus de mon dégoût des hommes 
    Et de leur morale guerrière 

    Car aucune femme sur la planète 
    N’s’ra jamais plus con que son frère 
    Ni plus fière ni plus malhonnête 
    A part peut-être, Madame Thatcher 

    Femme je t’aime parce que 
    Lorsque le sport devient la guerre 
    Y’a pas de gonzesses, ou si peu 
    Dans les hordes des supporters 

    Ces fanatiques fous furieux 
    Abreuvés de haine et de bière 
    Déifiant les crétins en bleu 
    Insultant les salauds en vert 

    Y’a pas de gonzesse hooligan 
    Imbéciles et meurtrière 
    Y’en a pas, même en Grande-Bretagne 
    A part, bien sûr, Madame Thatcher 

    Femme je t’aime parce que 
    Une bagnole entre les pognes 
    Tu n’deviens pas aussi con que                            

     

    Pour un phare un peu amoché 
    Ou pour un doigt tendu bien haut 
    Y’en a qui vont jusqu’à flinguer 
    Pour sauver leur auto-radio 

    Le bras d’honneur de ces cons-là 
    Aucune femme n’est assez vulgaire 
    Pour l’employer à tour de bras 
    A part, peut-être, Madame Thatcher  

      Femme je t’aime parce que 

    Tu vas pas mourir à la guerre 
    Parce’ que la vue d’une arme à feu 
    Fait pas frissonner tes ovaires 

    Parc’que dans les ranges des chasseurs 
    Qui dégomment la tourterelle 
    Et occasionnellement les beurs 
    J’ai jamais vu une femelle 

    Pas une femme n’est assez minable 
    Pour astiquer un revolver 
    Et se sentir invulnérable 
    A part, bien sûr, Madame Thatcher 

    C’est pas d'un cerveau féminin 
    Qu’est sortie la bombe atomique 
    Et pas une femme n’a sur les mains 
    Le sang des Indiens d’Amérique 

    Palestiniens et Arméniens 
    Témoignent du fond de leurs tombeaux 
    Qu’un génocide c’est masculin 
    Comme un SS, un torero 

    Dans cette putain d’humanité 
    Les assassins sont tous des frères 
    Pas une femme pour rivaliser 
    A part peut-être, Madame Thatcher 

    Femme je t’aime, surtout, enfin 
    Pour ta faiblesse et pour tes yeux 
    Quand la force de l’homme ne tient 
    Que dans son flingue ou dans sa queue 

    Et quand viendra l’heure dernière 
    L’enfer s’ra peuplé de crétins 
    Jouant au foot ou à la guerre 
    A celui qui pisse le plus loin 

    Moi je me changerai en chien 
    Si je peux rester la Terre 
    Et comme réverbère quotidien 

    Je m’offrirai Madame Thatcher                                        


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique