• Didier Barbelivien Michael s'est envolé Toujours Debout

      


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    Renaud et Axelle redRenaud et Axelle red

    Petit Portoricain 
    Bien intégré, quasiment New-Yorkais 
    Dans mon building tout de verre et d’acier 
    Je prends mon job, un rail de coke, un café 

    Petite fille Afghane 
    De l’autre côté de la terre 
    Jamais entendu parler de Manhattan 
    Mon quotidien c’est la misère et la guerre 

    Deux étrangers au bout du monde, si différents 
    Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant 
    Pulvérisés sur l’autel 
    De la violence éternelle 

    Un 747 
    S’est explosé dans mes fenêtres 
    Mon ciel si bleu est devenu orage 
    Lorsque les bombes ont rasé mon village 

    Deux étrangers au bout du monde, si différents 
    Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant 
    Pulvérisés sur l’autel 

    De la violence éternelle 

    So long ! Adieu mon rêve américain 
    Moi plus jamais esclave des chiens 
    Ils t’imposaient l’Islam des tyrans 
    Ceux-là ont-ils jamais lu le Coran ? 

    Suis redev’nu poussière 
    Je s’rai pas maître de l’univers 
    Ce pays que j’aimais tell’ment serait-il 
    Finalement colosse aux pieds d’argile ? 

    Les dieux, les religions 
    Les guerres de civilisation 
    Les armes, les drapeaux, les patries, les nations 
    F’ront toujours de nous de la chair à canon 

    Deux étrangers au bout du monde, si différents 
    Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant 
    Pulvérisés sur l’autel 
    De la violence éternelle 

    Deux étrangers au bout du monde, si différents 
    Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant 
    Pulvérisés sur l’autel 

    De la violence éternelle…Renaud et Axelle red

     


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  • RENAUD BOUCAN D ENFER

    On r’connait le bonheur, paraît-il
    Au bruit qu’il fait quand il s’en va
    C’t’ait pas l’dernier des imbéciles 
    C’lui qu’a dit ça
    Le mien s’en est allé hier
    Après vingt berges, de sous mon toit
    Ça a fait un boucan d’enfer
    Je supporte pas
    Faudrait croire un peu les proverbes 
    Disent pas toujours n’importe quoi
    Adieu l’amour, bonjour la merde
    qui tombe sur moi

    C’t’ait pas un p’tit bonheur pépère
    D’épicerie ou de bar-tabac
    C’t’ait un bonheur grand comme la terre
    Même plus grand qu’ça
    Grand comme tous les volcans d’Auvergne
    Comme un palais d’Maharadjah
    Comme le trésor dans la caverne
    D’Ali-Baba
    P’t’être qu’il était dev’nu fragile
    P’t’être qu’il était trop grand pour moi
    Peu importe, toujours est-il
    Qu’j’le voyais pas


    Mon amour a claqué la porte
    Mais j’étais pas du bon côté
    Me v’là pareil à une feuille morte
    Sur le pavé
    J’ai beau chercher auprès des potes
    Le réconfort de l’amitié
    Bientôt z’en auront plein les bottes
    De m’voir pleurer
    Parc’que dans ces cas-là, mon pote
    Tu te fous de la dignité
    Quand tu sais qu’tes amours sont mortes
    A tout jamais

    On r’connaît le bonheur, paraît-il
    Au bruit qu’il fait quand il s’en va
    C’t’ait pas l’dernier des imbéciles
    C’lui qu’a dit ça
    Mon bonheur j’viens d’le voir partir
    Après vingt berges, de sous mon toit
    J’ai plus qu’une envie c’est mourir
    Mais ça s’fait pas
    Mon cœur ressemble à Tchernobyl
    Et ma vie à Hiroshima
    Pourtant y’a bien pire que mourir
    Y’a vivre sans toi
    Pourtant y’a bien pire que mourir
    Y’a vivre sans toi… 

     


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  • RENAUD

     

    Ah... m'asseoir sur un banc 
    cinq minutes avec toi 
    et regarder les gens 
    tant qu'y en a 

    Te parler du bon temps 
    qu'est mort qui r'viendra 
    en serrant dans ma main 
    tes p'tits doigts 

    Pi donner à bouffer 
    a des pigeons idiots 
    leur filer des coups d'pied 
    pour de faux 

    Et entendre ton rire 
    qui lézarde les mures 
    qui sait surtout guérir 
    mes blessures 

    Te raconter un peu 
    comment j'étais, mino 
    les bombecs fabuleux 
    qu'on piquait chez l'marchand 
    car-en-sac et Mintho 
    caramels à un franc 
    et les Mistral gagnants 

    Ah... marcher sous la pluie 
    cinq minutes avec toi 
    et regarder la vie 
    tant qu'y en a 

    te raconter la terre 
    en te bouffant des yeux 
    Te parler de ta mère 
    un p'tit peu 

    Et sauter dans les flaques 
    pour la faire râler 
    bousiller nos godasses 
    et s'marrer 


    Et entendre ton rire 
    comme on entend la mer 
    s'arrêter, repartir 
    En arrière 

    Te raconter surtout 
    les carambars d'antan 
    et les coco-boers 
    et les vrais roudoudous 
    qui nous coupaient les lèvres 
    et nous niquaient les dents 
    et les Mistral gagnants 

    Ah ... m'asseoir sur un banc 
    cinq minutes avec toi 
    regarder le soleil 
    qui s'en va 

    Te parler du bon temps 
    qu'est mort et je m'en fous 
    te dire que les méchants 
    c'est pas nous 

    Que si moi je suis barge 
    ce n'est que de tes yeux 
    car ils ont l'avantage 
    d'être deux 

    Et entendre ton rire 
    s'envoler aussi haut 
    que s'envolent les cris 
    des oiseaux 

    Te raconter enfin 
    qu'il faut aimer la vie 
    et l'aimer même si 
    le temps est assassin 

    Et emporte avec lui 
    les rires des enfants 
    et les mistral gagnants 

    et les mistral gagnants 


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